• Petits (propos de) meurtres entre collègues

    Dans ce blog, cela reste anonyme. C'est peut-être l'avant dernière marche. J'accorde encore une semaine de confiance à mon patron, après si rien ne change et si je ne suis pas mise à l'abri de ce sale type, je crache le morceau : service juridique, police.
    Déjà, cette semaine, je montre tout ça au médecin du travail.

    A mon arrivée :

    "Tu fais ce que je dis, comme je dis, et toi et moi, ça se passera bien, sinon, tu auras des ennuis"
    "C'est moi qui ai décidé que tu aurais le poste"
    "Le boss, il fait exactement ce que je veux, un mot de moi, et t'es virée"

    et toutes les critiques que j'ai entendues sur chacun des collègues, tous :
    "fainéants
    "payés à rien foutre"
    "menteurs"
    "tricheurs"

    Par rapport à ma fonction de responsable :
    "Aucune femme ne m'imposera sa loi"
    "C'est pas une femme qui va me commander"
    "Toi, tu comptes pour rien, le chef, ici, c'est moi"
    "Je commande ici de puis le début"
    "M.., elle m'écoutait et faisait ce que je disais"
    "Ici, c'est chez moi, t'as rien à me dire"
    "Je croyais que t'avais compris qui est le maître ici"

    La violence verbale  et la discrimination :
    "Va te faire enculer"
    "Enculée de ta race"
    "Sale race"
    "Sale crouille"
    "J'en ai rien à foutre d'E... je vous encule toutes les deux"
    "T'es qu'une femme"
    "T'es rien"
    "La bouffe de noir, ça pue, c'est dégueulasse"
    "C'est bien fait pour elle" (à propos d'une collègue qui venait de se faire agressée verbalement)
    "Lui, c'est un pédé"
    "Sale négresse"
    "Négresse"
    "Tu sais même pas lire"
    "Sale balance"

    Les menaces : 
    "Si tu t'écrases pas, tu vas avoir des problèmes"
    "Méfie-toi"
    "J'ai qu'un mot à dire et demain, y'a plus rien ici, tout est cassé"
    "Je t'aurai"
    "Tu vas le regretter"
    "Je saurai toujours où te trouver"
    "Fais gaffe que ta fille ne se retrouve jamais seule"

    Le public pas épargné :
    "Ca pue le noir ici"
    "Bah, non, elle reçoit pas, elle préfère s'occuper que des noirs de toutes façons"
    "Tu sais bien qu'ils foutent rien, ils en ont rien à faire de toi" (A des jeunes à l'accueil)
    "Elle est sans doute partie se balader"

    Et la hiérarchie non plus :
    "Le Directeur, je claque des doigts, il rampe"
    "C'est un menteur"

    Je suis navrée pour toi, ma chérie, toi à qui je dédie ce blog, mais, parce que je n'ai su l'éviter, cela est inscrit dans ton quotidien. Je souhaite seulement que tu n'en gardes pas trop de traces.

    25 mars 2006

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